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Commémoration en l’honneur de l’abbé Jean Mercier (Pa28)

Messe du souvenir

Lors de la messe du souvenir célébrée le lundi 11 septembre 2002 en l’église Saint Marcel (Paris XIII), nous nous sommes souvenus de nos camarades décédés en 2001 et 2002 et en particulier de l’abbé Jean MERCIER (Pa 28) décédé le 6 mai 2002.

L’abbé Jean MERCIER a été l’initiateur ainsi que l’un des fondateurs de la Biffutière et aumônier de l’École des Arts et Métiers de Paris de 1946 à 1963. Au cours d’une brève cérémonie, une plaque souvenir de Jean MERCIER a été apposée dans le local. Ce fraternel rassemblement du souvenir s’est terminé par un Ap’s.

Plaque de commémoration pour Jean MercierCommémoration en l'honneur de Jean Mercier

Jean Mercier

Issu du quarter de MĂ©nilmontant, passionnĂ© de trains dans son enfance, Jean Mercier entre aux Arts et MĂ©tiers en mĂŞme temps qu’un de ses condisciples de l’école Turgot, Pierre Ferry (PA.28) Mais quelques annĂ©es après son diplĂ´me, il choisit l’Église… Il est ordonnĂ© prĂŞtre par le cardinal Suhard, juste après la guerre qui a interrompu ses Ă©tudes au SĂ©minaire par cinq annĂ©es de captivitĂ©. Il sera l’aumĂ´nier de beaucoup d’entre nous Ă  P4 et, de ce temps, gardera de nombreux liens. Il devient aussi entre autres, curĂ© de Saint-Cloud de 1968 Ă  1982.

Jean Mercier

Retraité, son sens du service rayonne encore, et il continue de donner le témoignage d’un « prêtre heureux ». C’est ainsi que, plein d’audace missionnaire, il compose un tract pour Noël 1992 et va le distribuer à la gare de Saint-Cloud : « Le bonheur est une denrée sublime, subtile et fugace : il s’évapore quand on veut se l’approprier, mais si on le donne, il foisonne et grandit (c’est la seule chose que l’on peut donner sans l’avoir !) ». En 1996, il célèbre ses cinquante années de sacerdoce. Membre du Comité de la société des anciens élèves de l963 à l966, il assiste à toutes les réunions mensuelles de sa promo et aux déjeuners annuels. Il est décédé le 5 mai 2002, à Saint-Cloud, où ses obsèques ont eu lieu quatre jours après, en présence d’une dizaine de prêtres, de l’évêque de Nanterre François Favreau et de nombreux gadzarts. Dans son testament, il demandait expressément qu’on ne prononce pas son éloge.